Cette fois ci c’est bon ! Je ne parle plus que Nanbudo, encore que j’en parlai non ?
Je vais aborder Tsuki, le coup de poing (pas la lune !), une des premières techniques que l’on apprend.
Tsuki Waza
Pour beaucoup, fermer le poing pour frapper, ce n’est pas naturel (d’ailleurs je ne crois pas que cela existe dans le monde animal), on se sent un peu gauche, et cette impression de ne pas avoir de puissance lorsque l’on est un petit gabarit ! Par contre lorsque l’on a un grand gabarit on croit être puissant du fait de son poids ce qui est trompeur.
Pour cette quatrième année d’articles sur le blog, impossible, cette fois-ci de paraphraser mes précédents vœux !
Je ne vais pas m’appesantir sur cette année 2020, éprouvante pour toutes et tous et particulièrement pour les Nanbudokas avec le décès de notre cher Doshu Soke.
Je me suis demandé si ça valait le coup de continuer de transmettre des vœux de bonne année tant se répètent les mauvaises nouvelles : guerres, oppressions en tout genre, famines, maladies, destruction de notre vie sur terre, non-respect des êtres humains, disparition d’êtres chers etc…etc…
Il y a tant de sujets que je voudrai aborder dans ce blog mais je suis irrémédiablement ramené à la situation désastreuse dans laquelle nous sommes plongés.
La situation change de semaine en semaine, mais comme nous ne pouvons pas savoir ce qui va advenir, confinement/déconfinement/reconfinement, couvre feux, etc… je pense que cette chronique pourra couvrir tout le mois de décembre sans problème.
Le titre de ma dernière chronique était, une rentrée 2020 très particulière, et bien là, nous sommes servis !!!
Je m’apprêtai à envoyer un article sur les Kyu en Nanbudo pour le blog du Nanbudo, mais je viens d’apprendre les mesures gouvernementales refermant les dojo et les salles de sport amateur en région parisienne, marseillaise et d’autres !
Au moment des inscriptions, quelle tristesse !
Cette rentrée est particulière pour tout le monde, au travail, à l’étude, à la culture, au sport, dans tous les domaines et dans la vie quotidienne. Après le confinement généralisé, l’interdiction de pratiquer les arts martiaux et sports de combat, les mesures prises autour du COVID 19 et les déclarations qui les accompagnent tout cela crée beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes ne permettant pas de se projeter, comme habituellement, au moins pour une saison.
Mais pour nous, cette rentrée va être doublement particulière avec le décès de Nanbu Doshu Soke ! Rien ne sera plus comme avant, lorsqu’il était là, lorsque l’on savait qu’on allait le voir.
Mantra
Gravé dans ma mémoire, le 12 Mai 2020 à 14h05, à l’unisson des Nanbudokas, seuls ou en groupe, par vidéoconférence pour certains groupes, en méditation ou au boulot mais toutes et tous ensemble par la pensée pour Nanbu Doshu Soke: Na Mu Tai Tan Han Dan Sei No Sei, le Mantra du Nanbudo.
Combien de fois l’avons-nous fait avec Nanbu Doshu, notamment le jeudi soir au stage annuel de Playa de Aro où nous le répétions 108 fois, mais ce 12 mai, c’était autre chose, et après ce sera encore autre chose.
Si le Mantra en soi n’a rien à voir avec les religions, beaucoup de religions ont des Mantra, d’où une confusion possible.
Je voulais écrire sur les mantra et le Kotodama, suite au 12 mai, mais cela est plus ardu que je ne le pensais.
Continuons d’accompagner par la pensée notre cher Doshu Soke, puisse-t-il partir tranquille.
J’avais prévu un article avant le confinement concernant le Hikite, sujet que j’avais abordé dans une précédente chronique.
En savoir plusLe 12 mai, il y avait un Kern à 14h05 où beaucoup de nos routes se sont entrecroisées afin de penser à lui, lui permettre de partir en paix, serein, tranquille.
Des initiatives diverses ont fleuri dans le monde, un monde souvent « confiné », avec beaucoup d’imaginations.
Qu’écrire ? Chacune et chacun vit et exprime son chagrin différemment ! Mais avec les réseaux virtuels les nouvelles vont vite, il faut dire quelque chose vite, les responsables doivent s’exprimer vite au risque de paraitre insensibles !
Mais peut-on prendre le temps de pleurer si on le désire ?
Difficile de trouver un article pour ce blog dans la période actuelle.
Malgré mes conditions idylliques de confinement dans mon Couserans, avec de l’espace, de la vue sur montagne et rivière, mon esprit est préoccupé par la situation : ceux qui n’ont pas cette chance, ceux qui sont nombreux dans de petits appartements, dans des logements insalubres, sans logement ; les parents d’enfants handicapés, les femmes victimes des violences conjugales etc…etc…