Et voilà, je vais, pour cette troisième année d’articles sur le blog, encore pouvoir paraphraser le début de mon premier billet.
Quelle année 2019 ! le bonheur d’être avec Doshu Soke Nanbu Yoshinao, une superbe inauguration du Honbu Dojo à Toulouse, de magnifiques stages internationaux dont une première aux Etats Unis d’Amérique et d’autres aux Maroc, au Cameroun, au Sénégal, en Espagne, en Norvège, en Italie, en Croatie, encore un livre de Doshu Soke, la Fédération mondiale de Nanbudo avec sa commission technique Internationale ne ménage pas ses efforts.
Précautions d’usage : au fur et à mesure que j’ai avancé dans cet article, je me suis demandé si je ne risquai pas de brider des recherches, réflexions, essais. Par conséquent mon article s’est étoffé de beaucoup de points de vigilance, j’espère qu’il ne sera pas trop indigeste ou confus.
Ce qui suit n’est donc pas une recette, un prêt à porter, des directives, mais un essai d’ouverture vers…des possibilités d’enrichir et de diversifier, des outils.
Départ :
Ikken Hissatsu : « tuer en un seul coup », peut nous permettre d’avoir une ligne directrice dans notre recherche, mais sans en faire un absolu.
Voici pour notre grand plaisir un nouvel article venu par delà la Méditérannée et le Sahara. Kyoshi Pa Karim, nous y racontre le tatami et son implication dans nos vies. Bonne lecture à tous
En savoir plusA la suite du stage au Sénégal, notre blog dépasse nos frontières et s'ouvre à la francophonie avec un premier article écrit par Shihan Dai Carole YOMBI sur son aventure en terre de l'ouest. En espérant que cette première soit le début de nombreux post francophone...
En savoir plusPetit intermède technique, une fois n’est pas coutume.
Je suis, en effet, surpris dans bon nombre de stages, de me retrouver à corriger, expliquer cette technique de base, a-tel point que je commence souvent les stages par les combinaisons, me permettant de vérifier les liaisons appuis /mouvements de hanches/frappes (quelles quelles soient).
Un artiste martial, quel que soit son âge, dès lors qu’il investit des efforts dans sa pratique, observera une évolution de sa technique, de sa finesse et rapidité d’exécution, dans sa compréhension de l’art qu’il pratique.
Cette progression sera matérialisée sous la forme du passage à sa taille d’une ceinture nouvelle, d’une couleur nouvelle.
Rappel des évolutions historiques du karaté.
Dans mes précédentes chroniques nous avons vu que le Thi d’Okinawa, « le sabre à main nu » permettait de combattre avec un très haut niveau d’efficacité avec Ikken hissatsu : « tuer en un seul coup »
Avec l’ère Meiji qui démarre en 1868, c’est la fin du long moyen-âge japonais et la fin « des samourai », et un certain nombre d’évolutions ont eu lieu.
C’est la rentrée, pour certaines et certains la reprise du kimono tout propre et pour d’autres non, retrouver les nanbudokas, on a tant de choses à se raconter ! Et puis l’accueil des nouveaux, oh qu’ils sont précieux ces nouveaux, comment leur faire une place qui soit naturelle et non pas leur imposer un parcours du combattant où ils l’impression de déranger.
Et alors le feuilleton continue : c’est quoi le Nanbudo ?
Quelques jours après mon dernier article sur le blog, je suis tombé par hasard dans le groupe Facebook « je suis un karateka » sur une vidéo avec une interview de 1994 de Jiro Otsuka Sensei et j’ai également lu avec intérêt une interview de Chinen Kenyu sensei dans la revue Yashima n°4 qui vient de sortir.
Jiro Otsuka est le fils d’Hironori Otsuka, le créateur du Wado Ryu, l’école de l’harmonie de la voie. Des 4 écoles majeures du Karaté (Shotokan, Goju ryu, Shito ryu, Wado ryu), le Wado ryu est la seule école japonaise.
Nous avons vu la mue du Thi d’okinawa, pratiqué clandestinement, où il s’agissait de sauver sa vie, donc d’être très efficace jusqu’à pouvoir tuer d’un seul coup.
Il s’en est suivi une transformation à des fins éducatives pour pouvoir être enseigné à l’école, en enlevant un certain nombre de techniques trop dangereuses.
Puis l’exportation au Japon du Karaté, avec la volonté d’être admis dans le budo, dont un des exemples de l’époque est le judo, va continuer à enlever ou modifier un certain nombre de techniques.