Et voilà, un an déjà depuis ma première contribution à ce blog et je vais pouvoir paraphraser le début de mon premier billet.
Quelle année 2018 ! le bonheur d’être avec Doshu Soke Nanbu Yoshinao, une magnifique Coupe d’Europe et une grande émotion avec les 40 ans du Nanbudo organisés avec la FFKDA, notre Hanshi Isabelle Amiel présidente de la commission féminine nationale de la FFKADA entourée des hautes gradées de notre école avec à son actif des premières réussites, encore un livre de Doshu Soke, stages, compétitions, initiatives en tout genre, création d’un nouveau club, passages de grade etc…etc…
Et tout ça avec beaucoup de bonheur mais également de travail, d’engagements, de doutes bien sûr.
Sachons apprécier les succès, les remerciements, les sourires des enfants, des débutants et tout en étant lucides sur ce qu’il reste à faire, sur ce qui ne va pas, ne sur estimons pas les problèmes, les difficultés.
Bien sûr, rien ne fait plus mal que des yakafocon alors qu’on ne compte pas le temps passé bénévolement pour le Nanbudo avec le travail, la famille etc… Rien ne fait plus mal que ne soit pas reconnu le travail effectué faisant croire que tout tombe comme cela.
Mais rien ne fait plus de bien que les remerciements des plus humbles et des plus discrets.
Et puis Chikarada, Yukida, Shinenda ! Et puis nous pratiquons un art martial et ce n’est pas l’opposition qui nous rebute ! Et puis on ne travaille pas pour notre Ego, au contraire, on travaille pour le faire disparaitre !
Quelle année 2019 ! Le bonheur d’être avec Doshu Soke, de pouvoir inaugurer le Hombu Dojo, un nouveau livre de Doshu Soke, des stages dont un historique à Casablanca, des compétitions, des grades, des nouveaux clubs etc…etc…
Hombu Dojo ou Honbu Dojo, le dojo central ! Enfin ! généralement le Soke enseigne dans le Honbu Dojo et ses élèves, lorsqu’ils y sont autorisés, ouvrent un Shibu Dojo, tous les Shibu Dojo reliés au Honbu Dojo.
Nanbu Yoshinao Doshu Soke, lui, n’a eu que très rarement un dojo et il n’a cessé de se déplacer à travers le monde, dans des situations quelques fois épiques, afin de poursuivre ses recherches.
Enfin, il va pouvoir avoir son dojo, le dojo central du Nanbudo où vont se déplacer ses élèves plutôt que l’inverse et symbole au combien important de la pérennisation du Nanbudo dans le temps.
Je vous souhaite à tous une bonne année, pleine de force, de courage et de conviction, pour un monde de paix, et n’oubliez pas : continuez, jusqu’au bout !
Carel Stéphane Daï Shihan