Isabelle Amielpartage ici son expérience avec un groupe de moniteurs-éducateurs et éducateurs spécialisés. Ou comment le Nanbudo peut servir à tous, dans la vie de tous les jours.
Du 8 au 19 mai, une douzaine d’élèves moniteurs-éducateurs et éducateurs spécialisé de l’école de travail social du CEMEA à Aubervilliers (93) sont venus à Bagneux découvrir le Nanbudo.
Destinés à travailler dans la relation d’aide aux personnes (enfants en foyer, personnes handicapées, insertion ou réinsertion sociale..), ils étudient des matières aussi diversifiées que la psychologie, le droit, la sociologue la pédagogie. Mais ils doivent aussi être mesure d’utiliser des activités (artistiques, manuelles, sportives..) comme support à la relation éducative. C’est dans ce cadre qu’ils s’inscrivent durant leur cursus de 2 ou 3 ans d’études, pour une quinzaine de jours, dans une des activités qui leurs sont proposées et qu’ils qualifient de « médiation éducative ». Pour la première fois, le Nanbudo faisait partie des activités proposées. Mes interventions comme formatrice dans cette école m’ont donné l’occasion d’en faire la proposition. L’objectif pour eux était non de devenir des experts du Nanbudo en 15 jours, mais d’en découvrir les principes, la philosophie et d’être capable d’utiliser des exercices simples dans leur intervention auprès des usagers de leur futur lieu de travail.
Pour cela, nous avons alterné séances de pratique en dojo et séances de « cours » théorique, avec une approche de l’historique du karaté et du Nanbudo, les contes des arts martiaux, de la philosophie des budo, de la calligraphie, de la pédagogie adaptée aux différents publics, etc… L’objectif pour moi, était, bien sûr de remplir cette mission, mais aussi de participer à la promotion du Nanbudo. J’ai eu l’idée de faire appel aux bonnes volontés des différents clubs d’Ile de France, sans être bien certaine que les personnes pourraient se libérer en semaine et en journée. La réponse des clubs a dépassé toutes mes attentes les plus optimistes : j’ai réuni sans problème 13 kimonos à prêter aux étudiants. Et surtout, j’ai eu le plaisir de voir tous les jours arriver, au dojo comme en salle de cours, des volontaires de tous âges, tous clubs d’Ile de France (et même d’ailleurs !) et tous grades, pour me donner un coup de main. Djiby, Laurent, Lionel, Alexandre (15 ans), Timothé (14ans), Aline (12 ans), Vincent (9ans), Enzo (4 ans) de Bagneux, Jean-Pierre et Dorian, de Bourg la reine, Liza, de Marseille, Florence et Grégory, de Paris, Fabienne et Célie (5 ans), de Cachan.. ont assuré une présence continue à mes côté et auprès des stagiaires.
Les stagiaires ont ainsi pu voir travailler des pratiquants de tous âges et de tous niveaux. Ils ont ainsi été Initiés au bâton par Fabienne, aux principes du streching par Jean Pierre, au travail de l’énergie par Florence, aux katas par des compétiteurs de haut niveau, au massage par Grégory dont c’est le métier. En fin de stage, l’une d’entre eux m’a déclaré : « Isabelle, tout ce que tu nous as dit sur l’esprit du Nanbudo c’est vrai, car nous avons rencontré des nanbudokas tous formidables, qui se sont occupés de nous avec énormément de gentillesse et d’attention, donc ce ne sont pas que des mots. » Suite à cette expérience, plusieurs élèves éducateurs continuent à venir pratique à Bagneux et à Paris, et une montrougienne attend avec impatience l’ouverture probable d’un nouveau club à Montrouge à la rentrée.
Isabelle Amiel
Commentaire de Stéphane Carel :
Au travers de cette expérience, l’AFDP prend tout son sens, ce n’est pas qu’un sigle, c’est bien une association des Nanbudokas pour le développement du Nanbudo. Et on peut décliner à l’envie :
Destinés à travailler dans la relation d’aide aux personnes (enfants en foyer, personnes handicapées, insertion ou réinsertion sociale..), ils étudient des matières aussi diversifiées que la psychologie, le droit, la sociologue la pédagogie. Mais ils doivent aussi être mesure d’utiliser des activités (artistiques, manuelles, sportives..) comme support à la relation éducative. C’est dans ce cadre qu’ils s’inscrivent durant leur cursus de 2 ou 3 ans d’études, pour une quinzaine de jours, dans une des activités qui leurs sont proposées et qu’ils qualifient de « médiation éducative ». Pour la première fois, le Nanbudo faisait partie des activités proposées. Mes interventions comme formatrice dans cette école m’ont donné l’occasion d’en faire la proposition. L’objectif pour eux était non de devenir des experts du Nanbudo en 15 jours, mais d’en découvrir les principes, la philosophie et d’être capable d’utiliser des exercices simples dans leur intervention auprès des usagers de leur futur lieu de travail.
Pour cela, nous avons alterné séances de pratique en dojo et séances de « cours » théorique, avec une approche de l’historique du karaté et du Nanbudo, les contes des arts martiaux, de la philosophie des budo, de la calligraphie, de la pédagogie adaptée aux différents publics, etc… L’objectif pour moi, était, bien sûr de remplir cette mission, mais aussi de participer à la promotion du Nanbudo. J’ai eu l’idée de faire appel aux bonnes volontés des différents clubs d’Ile de France, sans être bien certaine que les personnes pourraient se libérer en semaine et en journée. La réponse des clubs a dépassé toutes mes attentes les plus optimistes : j’ai réuni sans problème 13 kimonos à prêter aux étudiants. Et surtout, j’ai eu le plaisir de voir tous les jours arriver, au dojo comme en salle de cours, des volontaires de tous âges, tous clubs d’Ile de France (et même d’ailleurs !) et tous grades, pour me donner un coup de main. Djiby, Laurent, Lionel, Alexandre (15 ans), Timothé (14ans), Aline (12 ans), Vincent (9ans), Enzo (4 ans) de Bagneux, Jean-Pierre et Dorian, de Bourg la reine, Liza, de Marseille, Florence et Grégory, de Paris, Fabienne et Célie (5 ans), de Cachan.. ont assuré une présence continue à mes côté et auprès des stagiaires.
Les stagiaires ont ainsi pu voir travailler des pratiquants de tous âges et de tous niveaux. Ils ont ainsi été Initiés au bâton par Fabienne, aux principes du streching par Jean Pierre, au travail de l’énergie par Florence, aux katas par des compétiteurs de haut niveau, au massage par Grégory dont c’est le métier. En fin de stage, l’une d’entre eux m’a déclaré : « Isabelle, tout ce que tu nous as dit sur l’esprit du Nanbudo c’est vrai, car nous avons rencontré des nanbudokas tous formidables, qui se sont occupés de nous avec énormément de gentillesse et d’attention, donc ce ne sont pas que des mots. » Suite à cette expérience, plusieurs élèves éducateurs continuent à venir pratique à Bagneux et à Paris, et une montrougienne attend avec impatience l’ouverture probable d’un nouveau club à Montrouge à la rentrée.
Isabelle Amiel
Commentaire de Stéphane Carel :
Au travers de cette expérience, l’AFDP prend tout son sens, ce n’est pas qu’un sigle, c’est bien une association des Nanbudokas pour le développement du Nanbudo. Et on peut décliner à l’envie :
- Le Nanbudo ne se développera qu’avec l’association des Nanbudokas, des clubs de Nanbudo.
- Le Nanbudo ne vit que par l’association des nanbudokas pour son développement.
- Les nanbudokas n’existent que par leur association pour le développement du Nanbudo etc…etc…