Ci-dessous un article rédigé par le Club de Crest, suite au stage national de l'AFDP qui s'est tenu les 21 et 22 Octobre 2017. Leurs impressions sur les techniques travaillées, mais aussi sur l'ambiance du stage et les valeurs qui l'ont imprégné !
C’est au cœur du pays drômois que s’est déroulé une fois de plus le stage de rentrée automnal. Nous étions une soixantaine à braver le tatami, sous la bienveillance et le regard expert de notre Daï Shihan national. Le stage fut mémorable, ponctué d’imprévus : l’arrivée nocturne de Laurent, une pluie diluvienne le samedi ; mais aussi d’agréables surprises comme l’anniversaire d’Isabelle fêté chaleureusement par tous, et la présence de Jean Claude Zurcher, seul représentant suisse. Ce rassemblement autour de notre passion commune a permis à chacun de nous de vivre de précieux moments d’écoute, de partage et d’amitié.
Notons qu’Alain Condor, président du Comité de Karaté Drôme-Ardèche, a également fait le déplacement afin de rencontrer Stéphane et Fabienne. Ils ont à cette occasion fixé des objectifs pour favoriser le développement du Nanbudo au sein de la FFKDA. Ainsi Magali deviens la référente du Nanbudo sur la ligue Auvergne Rhône Alpes, les compétitions de Kata fédérales vont également être ouvertes aux nanbudokas afin de parfaire leur expérience. Bien d’autres objectifs ont été évoqués pour la promotion de notre discipline.
Le stage fut également riche techniquement. Nous avons pu découvrir pour certains et se remémorer pour d’autres ; le Ki Nanbu Taiso, les différents Renzoku Waza (classiques, kaiten, et sotai), les quatres Sanbon Waza, que nous avons eu la chance de travailler de façon approfondie à chaque séance, et qu’il nous faudrait tous connaître étant des Kihon spécifiques au Nanbudo. Ils sont d’ailleurs d’excellents outils techniques notamment pour les échauffements. Différents randoris étaient également au rendez-vous ; entre autres Randori Ukemi no Kata, qui nous permet d’appréhender les différentes chutes relatives à notre pratique, Randori Irimi no Kata, et Kaiten Randori Ichi no Kata sur lequel Stéphane a lourdement insisté concernant le placement des hanches de Uke face à Tori lors de l’exécution du Kaiten Tsuki. Enfin des ateliers de Kata (Ikkyoku, Seiensshin, Hyakkuhachi et Kaguya Hime ) tenus par Fabienne, Laurent, Serge, Gabriel, Isabelle ou encore Magali nous ont permis d’apprendre ou d’approfondir certains détails essentiels.
Nous ne pouvons faire un résumé complet de ce riche week-end mais ce que nous devons garder en mémoire, ce sont les messages véhiculés par Daï Shihan Stéphane. Ainsi nous retiendrons que dans notre pratique individuelle, certaines choses peuvent différer selon notre souplesse, notre âge, nos capacités et limites physiques, mais que certains détails sont des principes essentiels et immuables. Enfin nous allons vous quitter sur cette phrase de Stéphane : « le Nanbudo n’est pas une langue morte », il appartient donc à chacun de nous de le faire vivre.
Ossu !